UNE IDÉE GÉNIALE…
Kigali, Mars 2024. ISABELLE DARRAS COLLOMBAT, autrice de littérature jeunesse, scénariste et journaliste, est invitée à participer aux Rencontres Internationales du Livre francophone, peu de temps avant le début des 30èmes commémorations du génocide des Tutsis du Rwanda.
Elle s’interroge sur les liens qui unissent son pays, la France, et le Rwanda.
De facto, même séparés par 6000 kilomètres à vol d’oiseau, la France et le Rwanda sont liés. Ces deux pays partagent une histoire commune. Dans les années 1970, il y a presque cinquante ans, leurs gouvernements respectifs ont établi des relations basées sur un accord de coopération et d’assistance militaire. Cet accord les a entraînés, l’un et l’autre, jusqu’au bout de la nuit.
Comment ces deux pays peuvent-ils, aujourd’hui, établir de nouvelles relations ? Ou plus exactement, comment les citoyens de ces deux pays peuvent-ils, sans amnésie, tisser des liens, autres que ceux noués par le passé, non plus fondés sur la domination, la violence et les discriminations, mais sur une volonté de respect et de compréhension mutuelle ?
Et si l’histoire qui lie la France et le Rwanda pouvait servir de terreau pour de nouveaux échanges, pas seulement pour les entreprises ou pour les artistes et les intellectuels, mais aussi pour les jeunes générations ?
DES RENCONTRES…
Au début de l’été 2024, Isabelle Darras Collombat partage son idée avec CAROLE CHIARADIA, professeur de français à l’École francophone Antoine de Saint-Exupéry de Kigali. De leur rencontre naît l’idée d’un livre comme aboutissement d’une correspondance entre élèves et d’ateliers d’écriture.
Puis, Isabelle partage son idée avec SARAH PÉPIN, professeur de français au collège Guillaume Cale de Nanteuil-le-Haudouin, dans l’Oise, à 50 kilomètres de Paris. Sarah travaille depuis plusieurs années sur le génocide des Tutsis et la mémoire avec son collègue d’Histoire, Pierre TANDÉ.
En septembre 2024, Isabelle Darras Collombat rencontre ANTOINE ANFRÉ, ambassadeur de France au Rwanda qui lui assure du soutien de l’Ambassade. Le projet peut commencer. Passer du rêve à la réalité.